Bonjour tout le monde, c’est Marcel ! Alors il ya quelques jours à St.Quentin une gamine de 11 ans parait-il prénommée Elise (je dis parait-il et vous allez comprendre pourquoi ensuite) est morte d’une infection après avoir mangé du boeuf et de nombreuses autres personnes ont été également intoxiquées. Déjà j’entends les écolodingos « non seulement les pêts des vaches tuent la planète mais leur viande tue les enfants »! Voici une idée de campagne anti bidoche !
Alors mon petit neveu Marco, vous savez, celui qui est dans la police, m’a dit un secret qu’il ne faut surtout pas ébruiter et donc je vous demande de le garder pour vous. Il s’avère que les 4 boucheries qui ont été fermées suite à ces intoxications sont « halal », ce sont les boucheries « Family », « El Baraka », « La Fayette », « La Direction » et les autorités ont ordonné aux medias de ne pas en faire état. Faut pas stigmatiser, comme disent les ploucs.
Au Village on a notre boucher, on l’appelle « le boucher », c’est original non ? Je lui ai demandé de nous esspliquer et on a eu droit à une leçon de boucherie au Bistrot en compagnie de quelques pichets de bon rouge ! Alors il nous a raconté que pour une mise à mort halal l’animal n’est pas étourdi et il est impossible de sectionner précisément les vaisseaux sanguins du cou, or c’est très important pour avoir une viande saine. Dans une mise à mort halal, on coupe la bête jusqu’aux vertèbres en n’épargnant aucune structure : œsophage, trachée, très gros nerfs, le tout sur un animal conscient qui va avoir de ce fait une énorme décharge d’adrénaline, ce qui va participer à la qualité gustative et bactérienne déplorable de cette viande. La section de l’œsophage entraîne une contamination systématique de la plaie par régurgitation du contenu de l’estomac, d’autant plus que dans cette phase l’animal est suspendu par les pattes arrière, la tête en bas.
La on a arrêté, on s’est regardés, comment on peut découper une bête vivante ? C’est vrai que pour ceux qui sont habitués à décapiter vivants des bons Blancs, c’est pas grand chose !
Le Boucher a ajouté que dans les conditions d’abattage traditionnelles, la législation impose d’épargner l’œsophage, une dérogation est prévue pour l’abattage rituel, halal et casher. La chose est possible car l’animal, étourdi, ne bouge pas et il est donc possible de ne sectionner que les vaisseaux en épargnant l’œsophage qui se trouve à proximité.
Et on a appris ensuite que ceci essplique que dans les pays musulmans ils font cuire la viande très longtemps, souvent bouillie, pour détruire tous les germes présents. Mais pas chez nous bien sûr…
Et voila sans doute l’essplication de la mort de cette gamine et de l’intoxication de plusieurs autres. Mais tention, faut pas le dire car ça pourrait nuire au vivre-ensemble ! Alors on a eu une discussion animée ensuite, ce qui a permis de vider plusieurs pichets. Et on a décidé de faire un barbecue géant le ouikende prochain pour oublier cette horreur halal ! P’tètre je vous enverrai des photos !
Demain à midi Germaine nous mitonnera un Bourguignon. Enfin un boeuf bourguignon, pas un Bourguignon mais vous aviez compris ! J’espère…
A la revoyure !
Marcel Berrichon
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