La saga berrichonne « Jubillar et les cloches »

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Bonjour tout le monde, c’est Marcel! Alors je voudrais revenir sur la saga berrichonne « Jubillar et les cloches » qui agite même les ploucs des villes et qui va cette année sans doute trouver sa conclusion.

L’histoire en quelques mots : un couple en attente de divorce, la femme se volatilise une nuit, le mari est jeté en prison et on attend le procès pour meurtre. Oui oui, un meurtre sans cadavre avec le mari qui nie avoir tué sa femme. Pas grave puisque les limiers berrichons c’est clair, ils ont la science infuse, ils SAVENT que le mari est le coupable. Disons surtout que ça leur permet de faire monter les stats des affaires résolues et ça les fait mousser, c’est autre chose que d’emmerder Marcel Berrichon qui n’a pas sa ceinture en conduisant !

Alors j’ai parlé de ça avec mon petit neveu Marco. Vous savez, celui qui est dans la police. Lui il sait comment ça marche. Et il sait aussi que quand ce sont les gendarmes qui commencent une enquête difficile, dans la majorité des cas l’enquête est fichue. Je cite Marco, tenez-vous bien !

« Les gendarmes sont des militaires, c’est en général des boeufs bas du front. S’ils ne sont pas capables de trouver le coupable avec des preuves ils vont se focaliser sur le premier type pas sympa qui apparait dans la procédure et l’habiller en coupable. Le juge d’instruction à moins que ce soit un renard plein d’expérience va croire sur parole les gendarmes et le pauvre gars est bon pour aller au trou… et être condamné car pour les abrutis qui composent le jury, si un gars arrive menottes aux poignets c’est qu’il est coupable. Au final il y a un coupable condamné à défaut DU coupable, le juge d’instruction a une bonne note et les gendarmes sont félicités ».

Eh bien l’affaire Jubillar c’est tout à fait ça. Il n’y a pas de cadavre donc personne n’est certain que la « victime » en soit une. Combien de femmes filent à l’anglaise avec leur amant… Ces pauvres cloches qui ont enquêté sont tombées sur le mari, les stats montrent que dans les crimes passionnels le conjoint est très souvent coupable. Ici il n’y avait pas de preuve de crime… mais il y avait des gendarmes désireux de monter en grade. Donc on fabrique un coupable en lâchant quelques allusions aux medias et en disant au juge « il a une sale gueule, c’est lui », et l’affaire est réglée.

Ils n’enquêtaient même pas sérieusement puisqu’on apprend il y a seulement quelques jours que les relevés téléphoniques n’ont pas été exploités, près de 4 ans après. Quatre ans durant lesquels le mari a croupi en prison, envoyé par un juge d’instruction désireux de ne pas laisser d’affaire non « résolue ». Quatre ans durant lesquels les pandores ont été incapables de trouver le moindre élément contre le mari. Et même si demain le corps était retrouvé, il faudrait encore prouver que le mari est le coupable !

Eh bien j’ai étudié un peu le Droit, j’ai mon Certificat d’Études moi ! Et en France c’est bien dit que tout le monde est innocent tant qu’il n’a pas été déclaré coupable par un tribunal. On a donc un innocent en prison, ça ne gêne pas grand monde, je ne pense pas que le juge d’instruction en ait des insomnies ! Le problème est que ces gens, gendarmes policiers et juges sont tout simplement au-dessus des lois qu’ils sont censés faire appliquer.

Pensez-vous que si le mari est acquité, ceux qui lui ont fait passer 4 ans en prison seront punis ? Du tout, du tout !

Mais qu’ils se rassurent, le mari sera déclaré coupable du meurtre de sa femme, les juges de la cour d’assises feront ce qu’il faut pour correctement manipuler le troupeau de jurés. Imaginez s’il était acquité, la gifle pour l’institution judiciaire !

Alors le mari va être condamné, sans doute à 10-12 ans car sans cadavre et donc sans crime c’est tout de même difficile de mettre perpette ! Mais moi, ce que j’aimerais dans ce cas, c’est qu’une fois le verdict rendu la porte de la salle s’ouvre et que la victime entre en disant à son mari « je t’ai bien eue ! »

Cette histoire sera une de plus qui montre la veulerie et la duplicité des services d’enquête et des services judiciaires qui font leur sale cuisine entre eux en faisant payer les pots cassés aux justiciables que nous ne sommes plus depuis longtemps !

Et attention à vous qui ricanez, je vous vois d’ici ! Car demain ça peut être VOUS dans le rôle du coupable idéal ! Rassurez-vous, vous ne serez pas le premier. Ni le dernier !

Alors pourquoi cet article ? Il se trouve qu’un gars du Village connait bien… mais je vais pas en dire plus sinon la bande à Cruchot va débouler au Village et nous désigner comme les coupables de ce crime sans cadavre ! Maintenant attention ! S’il s’avère que la femme a vraiment été tuée par le mari, je suis le premier à enfourcher le gars et le mettre sous terre ! Mais ça n’empêchera pas que les enquêteurs ont une fois de plus montré leur totale incompétence dans cette affaire !

Moi qui voulais faire un article rigolard aujourd’hui, eh bien c’est encore rapé ! Ne vous désespérez pas, on va y arriver !

A la revoyure !

Marcel Berrichon

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18 Commentaires

  1. Monsieur, je me suis désabonné, sauf votre respect de vos nouvelles. Merci de ne plus m’envoyer.

  2. Bonjour cher ami, moi je reste ! et heureusement qu’il y a un peu plus de liberté en Russie que chez nous…

  3. Je reste aussi ; pas seulement pour rigoler , mais aussi pour emmerder les connards qui ne comprennent pas leur degré d’abrutissement et pour lesquels l’étron est un bienfaiteur !

  4. Salut Marcel. Autant je me marre en lisant tes bulletins que je me sens pousser des hémorroïdes en regardant les faux culs de journaleux de la télé.

  5. Ben moi, je reste abonné et j’emmerde les cons et la justice pourrie ! Allez Marcel, a la tienne et à la revoyure.

  6. moi aussi je reste j aime bien tes articles et ta façon de les écrire. et mis a part j ai tjrs pense que jubilard était innocent

  7. Moi, je suis pas à beau nez, mais du site, j’ai fait un rat court si on ne peut plus recevoir les niouses sur les gnioulles, leurs mentors et leurs protecteurs…. !

  8. Vous oubliez que l’enfant, ou les enfants du couple, ont été témoins d’une violente dispute de leurs parents. Et que c’est à partir de ces dires que les soupçons se sont focalisés sur le mari. Contrairement à vous je ne pense pas, hélas, que madame soit partie avec un amant. Les féménicides ont en voit tous les jours, hélas, et j’ai bien peur que Mme Jubilar ait subi le sort tragique de nombre de femmes…

  9. Bonjour Marcel, sûr ce coup, je vais moutonner, je reste inscrit et bien content de recevoir la lettre du Marcel ! Question justice, j’espère ne jamais avoir affaire aux curieux (juges) Je ne comprends toujours pas pourquoi pour un même délit, jugé à Nice ou à Lille, le verdict est différent. À la revoyotte.

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